Montréal, le 29 janvier 2019 – Le Syndicat des professeures et professeurs de la Télé-université (SPPTU) se désole que l’échec des négociations entre la TÉLUQ et le Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université (STTTU) ait amené ce dernier à déclencher une grève générale illimitée qui a débuté hier, 28 janvier 2019. Le SPPTU n’a pas l’intention de s’immiscer dans le conflit et de se mettre en position d’enfreindre le Code du travail. Le comité exécutif a pour cette raison recommandé à ses membres de ne pas assurer la correction des travaux des étudiants qui étaient sous la responsabilité des tutrices et des tuteurs de la TÉLUQ avant le déclenchement de la grève. Cependant, les professeur.e.s de la TÉLUQ ont toujours eu le droit de répondre aux questions que leur posent l’ensemble des étudiant.e.s inscrit.e.s à leurs cours. Chacun.e a aussi toujours eu le droit de communiquer avec l’ensemble de ses étudiant.e.s au sujet des cours ou à tout autre sujet. Nous considérons que cette situation n’est pas modifiée par le déclenchement de la présente grève.
Le SPPTU s’inquiète des conséquences potentiellement néfastes du conflit. « Celles et ceux de nos étudiant.e.s de premier cycle qui ne sont pas encadré.e.s par des professeur.e.s seront les premières et les premiers à être affecté.e.s par le déclenchement de cette grève », commente Yan Hamel, président du SPPTU : « Il est primordial que des solutions respectant les droits des travailleurs soient trouvées de façon à ce que chacun.e puisse poursuivre ses études en toute quiétude, en bénéficiant, comme cela a toujours été le cas à la TÉLUQ, de suivis et de corrections de grande qualité. »
Les membres du SPPTU appellent une reprise des négociations entre le STTTU et la TÉLUQ pour que les deux parties en arrivent aussi tôt que possible à un règlement.
Yan Hamel, président, SPPTU
Mariam Hassaoui, vice-présidente aux relations de travail, SPPTU
Évelyne Deprêtre, secrétaire, SPPTU
Jean-Luc Bédard, trésorier, SPPTU
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