SPPTU - Syndicat des Professeures et Professeurs de la Télé-université

L’Université TÉLUQ : des professeurs qui ont à cœur la réussite étudiante

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Le Syndicat des professeures et professeurs de la Télé-Université (SPPTU) tient à rectifier les faits à la suite de certaines informations erronées ayant été diffusées dans les médias récemment et à rassurer les étudiants et la population québécoise quant à la qualité de son enseignement.

 

  • Depuis la signature de la nouvelle convention collective, en avril dernier, le SPPTU a accueilli 18 nouveaux professeurs sous contrat. Qu’est-ce qu’un professeur sous contrat ? Un professeur sous contrat est un professeur d’université à part entière, possédant les qualifications, à la fois en termes de diplômes et en termes d’expérience.  Les professeurs engagés détiennent un doctorat, voire un postdoctorat. Nos professeurs sous contrat sont déjà investis en recherche. Ils sont, par ailleurs, aptes à réviser des cours,  à en développer de nouveaux et à enseigner aux étudiants. Et ils le font avec brio.  Au mois de juin prochain, 8 professeurs supplémentaires viendront grossir les rangs du corps professoral. À l’Université TÉLUQ, l’enseignement est donné par les professeurs.

 

  • Y a-t-il des chargés de cours à l’Université TÉLUQ ? Non. Il n’y a jamais eu de chargés de cours à l’Université TÉLUQ.  À titre d’exemple, à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), une personne chargée de cours doit assumer la responsabilité de l’enseignement pour la charge de cours qu’elle a contractée. Cette charge de cours comprend la préparation du cours, la prestation du cours, la disponibilité ou l’encadrement liée à cette préparation et à cette prestation, l’évaluation des étudiants, la correction de leurs travaux et examens et l’attribution d’une note (source : Convention collective entre l’Université du Québec à Montréal et le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM, 2015-2019, p. 59) À la TÉLUQ, les professeurs ont notamment  la responsabilité de réviser  l’ensemble des cours existants et développer de nouveaux cours, selon les décisions prises en comité de programmes. Cette tâche n’incombe pas à un chargé de cours, d’autant que ce corps d’emploi est inexistant à l’Université TÉLUQ.

 

  • Le SPPTU n’entend pas se prononcer sur les négociations en cours entre la direction de l’Université TÉLUQ et le Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-Université (STTTU). Cependant, il souhaite vivement que la TÉLUQ puisse, comme les universités « campus », poursuivre la mise en place d’un service  adéquat de correction  des travaux  à l’interne qui permette à ses professeurs de se concentrer encore davantage sur l’enseignement tout en continuant de favoriser la réussite étudiante, comme ils l’ont toujours fait.

 

Le SPPTU comprend que des moyens de pression puissent être pris par des syndicats pour faire valoir leurs points de vue, mais ne peut accepter de voir l’excellence de ses cours et de ses programmes mis en doute.

Comme le mentionnait récemment Denis Robichaud, président du SPPTU : « La relation pédagogique entre les étudiants et leur professeur, particulièrement en contexte de formation à distance, favorise l’acquisition des apprentissages. En ce sens, le SPPTU est persuadé que la qualité de l’enseignement et la réussite étudiante passent par l’augmentation du corps professoral. »