La professeure Marie-Ève Bernier, de l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ, en compagnie de la professeure Mélanie Laroche, de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal, ont agi à titre de conférencières lors du Congrès annuel de l’Association canadienne des avocats du mouvement syndical qui avait lieu du 24 au 27 mai derniers à Victoria, en Colombie-Britannique. Leur conférence, intitulée « Stratégies antisyndicales : une nouvelle normalité dans le contexte des relations de travail au Canada? », abordait la question des tactiques utilisées par les employeurs pour empêcher la syndicalisation de leur entreprise.
Fondée sur une analyse jurisprudentielle des décisions rendues par les commissions des relations du travail de plusieurs provinces, la conférence portait plus particulièrement sur l’encadrement législatif des stratégies antisyndicales, sur la nature et la fréquence de ces tactiques, ainsi que sur les sanctions imposées par ces commissions.
Elle démontrait finalement que, malgré l’existence d’un cadre juridique considéré comme favorisant la syndicalisation, le recours à des pratiques déloyales de travail est fréquent au Canada.